Abdelkader ibn Muhieddine (arabe : عبد القادر بن محي الدين (ʿAbd al-Qādir ibn Muḥyiddīn), également connu sous le nom d'Emir Abdelkader, ou Abdelkader El Djezairi (Abdelkader l'Algérien), né le 6 septembre 1808 à El Guettana, dans la régence d'Alger, et mort le 26 mai 1883 à Damas, en Syrie, est un émir algérien, chef religieux et militaire, qui a mené une lutte contre la conquête de l'Algérie par la France au milieu du XIXe siècle.
Son père, Mahieddine, de la confrérie religieuse soufie Qadiriyya, a donné à son fils une éducation remarquable en matière religieuse, faisant de lui un excellent cavalier et un excellent combattant. Il étudiera également la littérature arabe, les mathématiques, l'astronomie, l'histoire et la philosophie.
La chute des Ottomans à Alger en 1830, puis celle d'Oran, permirent à Abd El-Kader d'entrer dans l'histoire lorsque des tribus de la région de Mascara et d'Oranie vinrent fin 1832 offrir le titre de sultan à son père. .. l'offrande au nom de son fils. Après le prix d'Alger par la France, Abd El-Kader proclame le premier djihad contre le spectacle colonial. Le jeune Abd el-Kader est choisi comme général (émir) pour former un corps de cavalerie qui harcèle l'occupant français. Une guérilla marquée par des embuscades et des virages meurtriers se poursuit jusqu'en 1842, date à laquelle le maréchal Bugeaud, gouverneur général de l'Algérie, décide de briser la résistance par la "guerre totale". Le 16 mai 1843, la smala (clan du chef) est reprise par le duc d'Aumale.
En décembre 1847, l'émir va à l'encontre d'une promesse qu'il serait autorisé à s'exiler à Alexandrie ou à Saint-Jean d'Acre. En gage, il donne son sabre et son célèbre cheval noir. Louis-Philippe, craignant que l'émir ne reste un point de ralliement pour les opposants à la colonisation française, l'expédition à Toulon. Quatre ans de pèlerinages forces par la situation politique en France ne permettent pas de trancher le sort des prisonniers algériens. Pourtant, des personnalités de tous horizons viennent s'entretenir avec l'émir, captivées par son esprit curieux et sa grande érudition. L'Algérien manifeste une forte volonté de rapprocher l'Islam du christianisme et l'Orient de l'Occident, ce qui le rapproche de Louis Napoléon Bonaparte, amoureux de l'Algérie et des Arabes. Toujours en 1852, le prince-président décida de libérer Abd El-Kader, contre la simple promesse qu'il ne reviendrait pas en Algérie.
L'émir a déménagé à Damas, en Syrie, où il s'est consacré à l'enseignement de la théologie dans les lieux saints de la ville, comme la mosquée des Omeyyades. Entre le 9 et le 17 juillet 1860, il intervient par la force pour protéger les familles chrétiennes venues en grand nombre se réfugier dans le quartier algérien, des massacrés perpétrés par les Druses. Il sauve près de 1 500 personnes d'une mort certaine. La noble attitude de l'émir lors des massacres de Damas sera supprimée en France. Napoléon III lui décerne le Grand Cordon de la Légion d'Honneur. Abd El-Kader mourut à Damas en 1883. Ses cendres ont été transportées à Alger en 1965. Pour les croyants européens, Abd El-Kader reste un acteur de la paix religieuse et l'un des plus grands mystiques du XIXe siècle, qui a laissé une œuvre d'une rare profondeur sur votre propre voyage intérieur : "Le Livre des Arrêts, Kitab al-Mawaqif".
Connu Pour:Acting
Anniversaire:1808-09-06
Lieu de Naissance:El Guettana, Algeria
Aussi Connu Comme:عبد القادر بن محي الدين, Abd al-Qādir ibn Muḥyiddīn, Émir Abdelkader, Abdelkader El Djezairi , عـبـد الـقـادر الـجـزائـري