Dominique Rolin (née le 22 mai 1913 à Ixelles et morte le 15 mai 2012 à Paris 7e2) est une écrivaine belge. Elle a été membre de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique.
Dominique Rolin naît le 22 mai 1913 dans un petit appartement de la rue Saint-Georges dans le quartier central d’Ixelles. Elle est issue d’une famille de la bourgeoisie bruxelloise. Son père, Jean Rolin, est directeur de la bibliothèque du ministère de la Justice. Sa mère, Esther Rolin, sœur de l'écrivain Judith Cladel, est la fille de l’écrivain Léon Cladel et la nièce du journaliste, écrivain et compositeur Louis Mullem. Parisienne issue côté maternel d’une famille hollandaise d’origine judéo-polonaise, Esther se consacre à l’enseignement de la diction au lycée Dachsbeck à Bruxelles. Grâce à la forte personnalité de ses parents, à la non-retenue dont ils faisaient preuve, Dominique Rolin a pu bénéficier d’un environnement favorisant son épanouissement.
En 1915 naît un frère, Denys, puis 1918, une sœur, Françoise. À l’âge de cinq ans Dominique Rolin entre dans une institution religieuse. Les Rolin quittent l’appartement de la rue Saint-Georges en 1920 pour emménager avenue Beauséjour, dans le quartier chic d’Uccle. Dominique entre à l’école primaire du lycée Dachsbeck. Les Rolin restent six années avenue Beau-Séjour avant de déménager à nouveau pour s’installer, cette fois de manière définitive, chaussée de Boitsfort, à l’orée de la forêt de Soignes, au sud de Bruxelles. Elle lit déjà beaucoup.
En 1927, Jean Rolin, épris d’une de ses élèves demande le divorce et quitte la maison familiale. Esther refusant cette séparation, un climat de forte tension et de violence règne durant quatre années dans la maison de Boitsfort. À dix-sept ans Dominique Rolin obtient, avec une année d’avance sur le cursus habituel de l’époque, son diplôme d’études secondaires au lycée Dachsbeck. Et c’est à dix-huit ans qu’elle commence des études artistiques à La Cambre (Ixelles).
En 1932, Dominique Rolin entre à l'École du service social, rue du Grand Cerf, et entreprend des études de bibliothécaire. La même année naît sa première publication: la nouvelle Repas de famille paraît dans Le Flambeau, revue politique et littéraire belge, dirigée par Henri Grégoire.
De 1933 à 1936, elle travaille à la librairie générale de Bruxelles. Elle entre alors comme attachée à la bibliothèque de l’université libre de Bruxelles. Elle écrit son tout premier roman, Les Pieds d’argile mais ne trouve pas d’éditeur. L'année 1936 voit aussi la publication d’une nouvelle, La Peur, dans la revue littéraire parisienne de Jean Paulhan Mesures. Dominique Rolin ressent de plus en plus l’écriture comme une nécessité. Elle épouse en 1937 un personnage un peu fou qui se dit poète, Hubert Mottart. En 1938, de cette union naît Christine. La publication des Marais en 1942 amène Dominique Rolin à être reconnue du milieu littéraire parisien. En 1944, elle publie Anne la bien-aimée. Elle devient alors la maîtresse de Robert Denoël. ...
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